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16 octobre 2012

Robert Kirkman, Tony Moore puis Charlie Adlard, Walking dead, 2004 à Aujourd'hui

walking_dead_tome1

Difficile de passer à côté du succès de Walking Dead… l’ampleur du phénomène est telle que la série se décline aussi bien en livres annexes, série TV et jeux vidéo.

Rick Grimes se réveille après une période de comas dans une clinique déserte, enfin presque. Il découvre avec horreur que le monde a été envahi par des zombies. Il décide alors de partir vers la ville la plus proche dans l’espoir de retrouver sa femme Lori et son fils Carl. C’est alors le début d’une grande aventure, celle d’un homme et la survie de ses proches, où la mort est une réalité et les hommes un danger potentiel.

Walking Dead est, vous l'aurez compris, un comics d’horreur, avec des scènes trash certes mais il s'agit surtout d'un scénario bien construit, avec de vrais personnages leur histoires, du suspens, des rebondissements et tournures surprenantes.

L’aspect psychologique des personnages est au centre de toute la série. Robert Kirkman a réalisé un véritable travail sur les sentiments humains et leurs profondeurs, touchant aux questions existentielles et les comportements humains. Les réactions, qu'elles apparaissent comme bonnes ou mauvaises interroge le lecteur, à savoir s'il est possible de juger des faits dans une telle situation. Les personnages, entre folie et raison, s'accochent néanmoins à l’humanité ou du moins l’image qui leur reste de leur ancienne vie et modèle de société. Il s'agit donc d'un fort réalisme des rapports humains. Petit à petit, les différents protagonistes vont évoluer, marquant aussi bien des affinités que des tensions. Un travail de fond tellement bien réalisé que les raisons de cette invasion de morts-vivants, qui reste alors aujourd'hui toujours un mystère, devient obsolète...

Le lecteur découvre alors au fur et à mesure des tomes que ce ne sont pas les zombies les plus effrayants… mais bien « ceux qui restent » (titre du tome 9), la surive et l'angoisse aliénant les comportements de chacun.

"Les morts qui marchent" c'est aussi l'occasion pour Tony Moore puis Charlie Adlard, de présenter l'étendu de leur talent. Le fort contraste des niveaux de gris est réussi tout autant que les effets de lumière saisissant.

C'est une affaire qui marche ; Les zombies sont présents et bien ancrés dans l’imaginaire. Reste une question...Et vous, comment vous survivrez ?

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